Arène: Le sol rocailleux du Colorado [Exemple]

[Ceci est une démonstration de combat dans le Colisée du Colorado. Elle ne concerne que ceux qui se sont inscrit dans le topic "Annonce de duels" et sera régit par les MJ et les joueurs. Les joueurs s'auto-régulent d'eux même et s'ils sont en litige, un MJ passera par là pour leur dire qui à l'avantage.]



Le vent aride souffle sur la plaine de sables rouge et de rochers massifs qui parsèment le paysage brûlé par le soleil, pour l'heure sur les coups de midi. La petite bise s'infiltre dans les grandes crevasses du sol qui semblent avoir émergé de nulle part pour se perdre à l'horizon.
Des pics de grès ocre tendent un doigt rageur vers le ciel, comme des piliers naturels postés là depuis longtemps.
Sur le sol, des gravas trainent au milieu des peuplades de serpents et de lézard qui dorment au soleil brûlant.


Guliver : Assis à l'ombre rafraîchissante d'un des pics de terre d'une douzaine de mètres de haut, Léo darde un regard emprunt de violence à l'homme qui vient d'arriver dans une jeep marron, à moitié recouverte de sable.


Tam : Je descend de la Jeep ;les quelques volutes de sables soulevées par le vent se heurtent à mon foulard plan adossé sur mon visage.
La lumière m'est très supportable et j'aperçois au loin cet homme que je dois affronter....

Assis nonchalamment il me toise....calmement je m'avance , un pas après l'autre je m'avance vers lui...Le vent se fait il plus pressant?Je ne sais guerre , mon imagination sans doute ,mais en tout cas je me prépare à tout.

Arrivé à une quinzaine de mètres de lui ,je m'arrête. Le vent bat mes cheveux d'or entremêlé de sable....je me tiens prêt l'observant dans chacun de ses gestes. Attendant la première once d'agressivité pour utiliser la lumière à bon escient....

j'y suis habitué , mais ce n'est sans doute pas son cas....


Guliver : Je me lève de mon trône de sable qui maintenant ne semble plus aussi ombrageux que précédemment. Je suis prêt à l'affronter, et lui aussi, je le sens.

Je ramasse quelques grains de sables et les lance en l'air dans le vent brûlant. Ils retombent distraitement sur mes épaules et mon corps semble devenir flou. L'air s'est consolidé, mon armure légère de vent recouvre mes organes end angers.
C'est parti!

Je m'élance à toute vitesse en direction de l'homme, le poing droit braqué pour donner un violent coup. Plus qu'une quinzaine de mètres ....


Tam : Je ne le vois quasiment plus mais je sens cette bourrasque , ce vent fougueux foncer vers moi!
Je deviens en une fraction de seconde, lumineux....puis éblouissant en une demi seconde et ...
"Yaahhaahahah!!!!!"
Tel un flash de photographe , l'arène s'empli d'une lumière blanche comme la neige qui vient de tomber.
J'esquisse un pas de coté , me doutant bien que son élan lui , ne sera pas ébloui.


Guliver : L'éclair n'a pas fini de s'éteindre que l'on entend rugir le vent, quelque part derrière la jeep intacte et Marcus.
Un morceau de rocher de l'un des pics est tombé et une partie s'est fracassée sur le sol. Léo est appuyé contre ce rocher, se frottant les yeux.

"Pas mal, pas mal. Si tu ne m'avais pas ébloui, c'est toi que j'aurai brisé au lieu de ce rocher..."

La poussière et le sable retombent lentement en nappes autour de nous. Un grande trace, passant à quelques mètres à peine de Marcus est visible dans le sable.

"Je ne te louperai pas, la prochaine fois."


Tam : C'était juste...j'ai presque senti le coup rien qu'avec le déplacement de l'air...
"Pourquoi parl'tu d'prochaine fois?"
Je sors mon fidèle coutelas de ma poche , l'ouvre et m'élance à toute vitesse vers cette énergumène qui est loin d'être inoffensive...

En courant, les moindres photons passant par là sont emmagasiné dans mon couteau....Il luit...Mais cette fois ce n'est pas pour le déplaisir des yeux....
Je feins une attaque frontale mais je me stoppe à 5m de lui , laissant déferler la vague dévastatrice de particules lumineuses en un rayon de lumière vive....
C'est comme si toute la lumière était aspirée dans un tourbillon dont l'axe serait ce rayon....Pourvu que sa passe...


Guliver : Le faisceau de lumière me frappe en pleine poitrine et mes jambes flagellent sous mon corps. L'impact m'a fait reculer tout contre le rocher derrière moi. Mais je ne porte aucune estafilade.
Un mauvais sourire passe sur mes lèvres desséchées:
"Hé hé, tu crois que ça peut me faire quelque chose ? Regardes ou je suis"

En effet, posté contre un gros rocher qu'il à fait tomber, Léo sourit, car il se tient dans l'ombre de ce bloc de pierre, là ou le faisceau de lumière a perdu de son intensité lors de l'attaque.

J'ouvre mon poing et recourbe les doigts en forme de griffe. Et d'un mouvement verticale, je précipite une griffe de vent formée de mes doigts sur l'homme qui se tient à cinq mètres. Le vent fait s'envoler de nombreux grains de sable rouge alors que la déchirure de vent fonce vers Marcus.


Tam : Un air de dégoût se lit sur mon visage.
"Le sal....",
J'ai à peine le temps de comprendre ce qu'il prépare, que déjà je sens les déchirure du vent sur ma peau .....j'encaisse tant bien que mal en me projetant dans le sens du vent...
Mais ce coup-ci est bien senti et je suis bien blessé...

Je me retrouve face contre terre ,couteau à la main et a moitié recouvert de sable, dos à l'adversaire...
Je sens que je peux me relever , mais dans mon état mieux vaut feindre l'inconscience...s'il pouvait le voir , il verrait sur mon visage un petit rictus...Mon couteau , mon seul fidèle ami , est baigné de lumière et caché par un pend de ma cape il prend de plus en plus de pouvoir...

Qu'il s'approche et il verra...


Guliver : Le vent souffle un peu plus fort maintenant que cet idiot est à terre. Je vais pouvoir prendre sa satané jeep et quitter ce trou perdu. Mais avant assurons nous qu'il soit bien KO...

J'approche lentement en direction de l'homme à terre. Mais sans cesse je lorgne la jeep inoccupée. Conscient de ma faible protection sur le corps faîte de mon armure de vent, j'avance sur mes gardes. Mais rien ne semble dire qu'il se réveillera. Une fois à quelques centimètres de lui, je place ma botte sous son ventre et tente de le renverser sur le flanc, pour voir son état. Mais mon regard ambitieux lorgne toujours la jeep...


Tam : Pile ce que j'attendais...
Dès que je sens son pied sous mon ventre , je fais un volte face avec autant de maestria qu'il est possible dans mon état.....

Je me retrouve en un instant à genoux , et le couteau fermement maintenu au niveau de son ventre....Les effluve de lumière arrivent de toutes part et affluent au travers de ma lame , comme des millions de ruban lumineux ,s'insinuant dans la lame pour en ressortir de l'autre coté....
Je ne sais pas l'étendue des dégâts , mais je n'ai plus trop le choix....


Guliver : Le faisceau de protons m'expulse alors que toute mon armure de vent solide s'est concentrée sur le point d'impact. Après un vol plané de deux mètres, je tombe face à terre, inconscient, dans le sable.

Il a gagné, le salaud furent les dernières pensées qui traversèrent mon esprit avant de m'évanouir pour de bon.