Les Marcheurs du Crépuscule: Les Voies du Seigneur.

Moi de Mai de l’année 2002. Dans un petit village de France, en Loire Atlantique, nommé Cintry, petite bourgade soufflée par les embruns de l’océan, les façades crépis de blanc répercutaient les ombres silencieuses de trois personnes, certaines de vouloir passer inaperçues, longeant les murs et évitant les lampadaires où la lumière jaune diffusait une onde rassurante. Peu de voitures à cette heure, certainement pas un chat dehors, au visu des multiples nuages qui assombrissaient les étoiles. Il allait pleuvoir, pensa l’un des inconnus, emmitouflé dans une chemise dépareillé.
Serrant plus sur lui les maigres fils de cotons, il repensa à ce qui l’avait mené dans cette partie de l’Europe.
Un message taggué contre un pilier de pont d’autoroute, laissé là à l’abandon par des mains salvatrices. C’est en dormant sous cet édifice, tentant désespérément d’oublier sa faim qu’il avait lut le timide mot de rassemblement, audacieusement caché sous une rambarde de béton, entre la jonction du pilier et du bitume. Un message laissé là, pour indiqué à ceux concernés de se rendre ce 21 dans ce petit village.

Sur le chemin, elle, car elle était la seule file du groupe, par encore femme, avait en premier rejoint le grand homme à ses côtés, guidé lui par un message laissé sur un forum internet, qui avait prit peu à peu soin de cette personne inconnue qu’elle représentait.
Puis, lors d’une étape à Nantes, au hasard d’une rue, frôlant de peu un combat inutile, ce fut le second homme, une personne énigmatique dont elle redoutait d’approcher, respirant la peur et la violence avec ses cheveux teintés. Celui ci était trop imprévisible mais ne s’était pas montré mauvais compagnon de voyage jusqu’à Cintry, un chemin qu’ils avaient effectué sur l’équivalent de trente huit kilomètres pour éviter que quiconque les remarques.

Tournant à gauche dans une petite rue, la plaque bleue rouillée indiquait « Impasse des Six-Combes », la troupe d’étrangers marcha prudemment pour ne pas renverser les quelques poubelles suintantes d’ordures, évitant de regarder par les carreaux des plus proches maisons auxquelles les volets avaient été arrachés. Les pavés ne faisaient pas de bruits sous leurs semelles, et la porte devant eux, une vieille planche de bois pendant à des gonds sans âges, affublée d’une petite chaîne dont le cadenas avait été brisé, se révéla peu à peu sous l’éclat blafard de la lune. Une dernière fois, ils s’arrêtèrent, chacun s’interrogeant, pesant les possibles risques d’un piège, mais le plus grand des trois compagnons, qui la dépassait de deux têtes, poussa du bout du pied la porte, qui couinât faiblement, donnant sur une série de marches plongées dans une semi-obscurité, une lampe éclairant le bout du couloir.
Descendant à pas feutrés, le compère au sac de montagnard ayant refermé la porte, ils finirent par découvrir une petite salle d’environ 5 mètres sur 6, avec au centre une table garnies de chaises sur ses côtés, une étagère à moitié détruite par les vermines attendant dans un coin, de même qu’un tonneau poussiéreux éventré. Sous le halo de l’ampoule accrochée au plafond, certains cachés par les ombres d’une tuniques, d’autres affalés sur une chaise branlante, certains discutant à voix basse, ils étaient là.
Ceux qui comme elle et ses compagnons avaient été oubliés, puis par la suite traqués, les obligeant à vivre dans l’ombre, loin de toute famille. Elles étaient là, les fameuses Ombres…

J'embrasse du regard la piece.
Un sentiment paradoxale de soulagement et de crainte parcours mon esprit: Au moin ce n'est pas un canulard...mais restons sur nos gardes....
Je pose ma main sur l'épaule de la petite...histoire de la rassuré autant que je peux...

Au départ, un ambiance agressée régnait dans cette petite cave de France, tous faisant peu à peu connaissance, découvrant des frères de galères qu’ils ne connaissaient pas. De tous les peuples, nations et religions, des Ombres s’étaient regroupées ; il y avait neuf autres personnes.
Deux enfants à peine plus âgés que la jeune …, un vieillard dont la retraite était encore loin adossé à un fauteuil, les yeux vaguement dans le vide pendant qu’une petite femme rondouillette, avec ses cheveux tressés jusqu’à la taille, prenait soin de lui expliquer qui étaient ces nouveaux arrivants. Les deux enfants, sans doutes frères de sang tant ils se ressemblaient, avaient choisi d’entamer la discussion avec la jeune fille du trio. Un solide gars, bâti comme une charpente de maison retenait un rire alors qu’il discutait avec un jeune chinois d’une bonne vingtaine d’année, emplit d’orgueil dans un costume de marque.
Deux femmes, une grande noire athlétique et aux cheveux tressé d’une douzaine de nattes, et une autre dont les yeux arrivaient aux épaules de sa compatriote, un femme qui allait atteindre la fleur de l’âge, emmitouflée dans un grand manteau aux rebords garnis de fourrure bon marché regardaient dans la direction du dernier occupant, un homme venu du nord, d’après sa haute stature et ses cheveux blonds qui dépassaient d’un bonnet de laine blanc zébré de rouge.

Peu à peu, la confiance s’installa, tandis que les heures passaient. Au bout d’une longue attente, la plus vieille des personnes de l’assemblé, l’homme qui se tenait assit il y a quelques instants, maintenant étonnamment droit, avec sa canne de bois recourbée appuyée contre u bord de la table capta l’attention de tous.
« Je pense que plus personne ne viendra, la date du rendez-vous étant maintenant dépassé de presque trois heures ».Sa voix sonnait gravement, toutefois il prenait garde de ne pas trop l’élever.
« Nous nous sommes réunis là sous l’impulsion d’un ordre émanant de moi et de ma fille, dit il en désignant la petite femme aux amples formes. Pourquoi me direz vous ? Je dois bien vous avouer que ce n’est pas dans un but précis.
Mais sans doute allez vous être intéressés par ce que je vais vous proposer. Vous comme moi avons passé au moins une partie de notre vie à essayer de fuir les Marcheurs, ayant appris ce qu’ils faisaient de nos frères ». Il embrassa du regard les trois plus jeunes personnes de l’assemblée. « Maintenant, je suis vieux et las de fuir. C’est pourquoi je vais aller émigrer dans une petite île du Pacifique, que j’ai récemment acheté, elle qui est vierge de toute autre présence. J’ai commencé à y construire des résidences, tout cela dans un grand secret et pense pouvoir y mourir en toute quiétude. Mais c’est égoïste de ma part de partir seul alors que d’autres souffrent, c’est pourquoi je vous propose de venir si l’envie vous en prend ».

Le vieil homme, nommé Dunarant, continua a expliquer son plan d’évasion, sortant de l’étagère un fond de carte du monde, jaunie et recourbé dans les coins, sur laquelle il avait commencé à tracer diverses possibilités de trajets. Ses trajets semblaient toutefois éviter du mieux possible une région située en la France et l’Espagne, dans les montagnes plates de la carte ; il expliqua qu’une place forte des Marcheurs pourrait s’y trouver..

Sa palabre continua quelques minutes lorsqu’un coup porté le fit taire, de même que chacun se retenait de faire le moindre bruit. Le coup résonna une seconde fois, puis une sorte de glissement contre le bois de la porte se fit légèrement ouïr.
Puis plus rien …

Dès le premier coup, je me pétrifie, je commence à trembler violemment !
Je regarde du coin de l’œil le petit homme blond, qui jusque là avait eu une présence quelque peu réconfortante pour moi. Mais je le vois, lui aussi, est inquiet!
Au deuxième coup, je sursaute, j’ai un mauvais pressentiment, je m’imagine déjà différents scénarios, tous plus horribles les uns que les autres…Violence, sang, douleur et mort se mélangent dans ma tête. J’ai peur! je tremble ! j’ai froid ! Je panique, mais pourtant ne bouge pas…
Les paroles du vieil homme résonnent dans ma tête : « Je pense que plus personne ne viendra »
Si ! Ce sont eux, j’en suis sûre ! Ils nous traquent ! Ils nous tuent ! Les marcheurs sont là !
Paralysée par la peur, j’attends la suite, immobile comme une statue, muette comme une tombe…

Je regarde autour de moi d'un air songeur. Ma main droite posé sur la garde de mon katana je vérifie qu'il coulisse bien dans son foureau. Cette endroit sent movais me dit-je, depuis le début l'odeur du mal suinte a travers les mur. L'air concentré je regarde en direction d'ou venais l'étrange bruit et me prépare au pire. Is ssont la..., ils nous on retrouver...

Dans une attente figée par la peur et le doute, plus personne ne bougea. A peine un murmure angoissé de ci, un mouvement pour tenter d’agripper quelque chose de là. Mais personne ne se voulait voir entreprendre une action.

Le grattement se fit une nouvelle fois entendre contre la ferronnerie rouillée de la porte. Un sorte de chuintement accompagna le cliquetis métallique de la chaîne qui se balança faiblement lorsque la porte s’ouvrit. Ou sembla s’ouvrir, car d’en bas, on ne voyait que les premières marches de l’escalier. Le bois tapa contre le mur, puis un pas glissant résonna. Tous restaient figés. Doucement, quelque chose glissa contre le mur, à une allure chaotique, tantôt rapidement, tantôt faiblement. Puis se virent les chaussures boueuses de l’arrivant des semelles pleines de terre laissant des marques sur le perron. Le pantalon taché lui aussi, un jean rapiécé puis un buste apparurent. Une main repliée sur le ventre pour se tenir la hanche opposée pendait mollement contre la chemise rouge alors que l’épaule droite de l’homme glissait contre le mur. Il semblait mal, à la vue de son visage tordu par la douleur qui le prenait. Ses cheveux bruns tombaient mollement sur son front et ses yeux bleus avaient commencés à se teinter de gris. Il avança en titubant, sans mot dire autre que des râles et il s’effondra contre la table, laissant derrière lui de nombreuses taches sur le sol.
Du sang, c’est du sang !!! Fut la pensée propre à chacun.

L’homme s’étala contre la table alors que tous se mettaient en mouvement pour l’aider, le solide gaillard et l’homme du nord l’aidant à trouver une place sur un siège alors que certaines des femmes tentaient de trouver de quoi panser la plaie qui saignait abondement.
Repoussant une main tremblante tenant un mouchoir, le blessé devenant de plus en plus blanc ouvrit la bouche, tentant apparemment de dire quelques chose, alors que sa main libre cherchait quelque chose dans sa poche.
Il sortit de son pantalon un petit ballotin de tissus enroulés qu’il déposa sur la table alors qu’il
émettait de difficiles mots, semblant vouloir dire quelque chose…

Glacé d'effroi a la vue des grimaces de douleurs du nouvel arrivant,je me demande quoi faire d'utile...
Assez de personnes s'occupent du blessé,et je pense qu'il y a assez de curieux pour ouvrir le paquet ainsi posé!
Je dis a la petite en commençant a tourner les talons:"Bon j'monte en haut , histoire de voir si on est pas attendu!J'ai pas envie qu'ils nous chopent!!"
Je m'engoufre dans les escalier,a pas de loups,commençant a rassemblé le maximum de lumiere provenant de la petite lampe en moi,pour éblouir le ou les assaillants,s'il y en a...
Le stress et l'adrénaline montent en moi...j'ai chaud malgré la fraicheur de la cave...j'arrive en haut des escaliers , faisant le moin de bruit possible,je jette un oeuil a la rue sombre...a droite ,puis a gauche...

J'ai un tres movais présentiment en voyant cette homme agonisé. Il y a assez de personne autours de lui , je prefere m'écarter et regarder en direction de l'escalier. Quelque chose est en train d'arriver me dit-je. Je reste sur mes garde, tout mes sens a l'affu... fuir ne sert a rien, ça sent bien trop movais, ils sont la j'en suis sur..... Par les ecailles de Gronark ça ne finira donc jamais.

A la vue de cet homme mal en point, je me sens défaillir, mais je reprends mes esprits : ce n’est pas le moment de tomber dans les pommes !
Voyant tout le monde s’activer autour de moi, je me demande quoi faire…
L’homme ensanglanté ayant sorti un petit ballotin, je me dirige vers lui malgré mon envie de m’enfuir à toutes jambes, j’entends à peine Mr Mirvin me parler, mon attention maintenant focalisée sur l’autre homme.
Tant de gens se sont rassemblé autour de lui, que moi, petite comme je suis, je ne vois rien !
Je parle pour la première fois depuis que je suis ici, afin d'attirer l'attention pour pouvoir passer:
-"Euh, excusez-moi"..."S'il vous plait"..."Euh..."..."Pardon"
Mais peine perdue, ils ne font pas attention à moi...
Finalement,j'arrive tant bien que mal à me frayer un passage à travers ces gens musclés, pour me retrouver en première position, juste devant cet homme étrange et effrayant, qui entreprends maintenant d’ouvrir son paquet…

La nuit noire, cachant autant de mystères dans ses ombres que sous les pâles reflets lumineux des réverbères, semblait accueillir en elle toutes les craintes de Mirvin. La ruelle étroite par laquelle ils étaient arrivés était vide, seules subsistaient des poubelles renversées et des tâches de sang sur les parpaings noyés dans la nuit, un filet d’hémoglobine juste visible par le rayonnement émanant de l’homme qui se tenait dans l’encadrement de la porte. Rien. Mais l’aube n’allait plus tarder à se pointer au delà des abords de cette citée, dévoilant ce que la opacité des ténèbres avait à cacher, les villageois se remettant à déambuler dans les rues.

Dans la petite cave encore baignée par les sueurs d’angoisses, les cris étouffés de certains, le regard anxieux des autres balayaient tout l’espace.
Les bandages de fortunes enroulés autour de la taille de l’homme commençaient à prendre une couleur pourpre, tandis que d’autres arrachaient un pan de chemise pour essayer de faire un futile garrot. Les froids yeux de Cellendhyl ne l’avaient pas trompé, ce pauvre homme allait mourir, on ne pouvait que tenter de prolonger un peu sa vie qui s’effilait entre ses doigts. Mais puisant dans ses dernières forces, il continua à remuer du bout du doigt les tissus enroulés autour du colis, découvrant une petite part de l’objet, un coin anguleux en fer jaune, sans doute une imitation d’or, pointait par les torchons et les formes restantes indiquant une jonction à angle droit partant sur la droite comme sur la gauche avec ce petit appendice.
« .. Ai découvert ça ... semble important..., souffla l’homme sanguinolent, tandis que ses bras pendaient maintenant mollement le long de son buste. Les frères ... d'autres comme ça ... déjà quatre ... perdus ... les frères avaient ... trouvez le reste ... protégez les ... »
Les lèvres avaient perdues leur coloration et la pâleur envahissait ses pommettes creusées par la souffrance. Remuant une dernière fois les lèvres, prononçant des mots inaudibles, son expression se figea dans un masque, ses paupières définitivement closes.
Plusieurs personnes émirent un cri d’angoisse et de peur. Cette peur se lisait en tout un chacun, les plus jeunes fortement choqués, le reste en proie à un immobilisme et à un mutisme précaire.

Sentant la curiosité se contracter dans mon abdomen, je me déside a aprocher de l'homme qui commençais, ou plutot qui finissant de s'étoufé avec son propre sang. Les yeux fixé sur l'objet mysterieux qu'il eut tan de mal a débaler. Ceux qui lui ont fait ça en avais apres cette chose, et, comme un éclair l'idée me survien dans la tête comme une puissance giclé de sang dans mes tempe : Cette idiot, poursuivie par je ne sait qui et venu directement ici, il c'est surement fait suivre, pire que ça il nous a tous dévoiler......

Angoisser, je ne me laisse pas abatre par la peur, ce qui est fait et fait, putin , ça sent vraiment movais....

Personne...Du moins a premiere vue...une voiture semble demarrer en trombe au loin....j'aperçois vaguement un filet de sang sur les parpaings...Si ce sont eux qui lui ont fait ça....Ils ne doivent pas etre loin....ils n'abandonnent pas!!
Je fonce dans la rue,sortant ma seule "arme" si l'on peut dire,mon fidele opinel,celui de feu mon pere...
Je suis les traces de sang,la lame au poing,sur des metres qui me semblent des kilometres dans cette obscurité a peine estompée par la lumiere des reverbere...
Je garde en moi le maximum d'energie lumineuse...Les sens alertes malgré l'heure je m'attend a tout...je leur ferai payé!

Je reste là, pétrifiée de ce que je viens de voir: un mort! je n'avais jamais vu de mort de ma vie! je reste quelques secondes qui semblent pour moi une éternité, glacée de terreur!

Lentement, je retrouve mes esprits, et j'entreprends à présent de prendre du bout de met doigts l'objets tombé par terre, je l'examine, je le pèse, pour finalement enlever complètement le bout de tissu cachant le reste de l'objet, et c'est à ce moment là que je me rapelle les dernières paroles de l'homme, inaudibles mais pourtant si claire dans mon esprit. Confuse, je réfléchis à voix haute, tout en tenant l'objet du bout de mes doigts:

-Prophétisé? quoi?

Au dehors, alors que la nuit continue de se refléter sur les nuages annonciateurs de pluies, les traces poursuivies par le photographe l’amène à quelques dizaines de mètres de la petite cave, à côté d’un banc pour bus. Là, un flaque de sang plus importante à formée une tache sur le parvis et a été drainée par le caniveau. Toutefois, l’impact à dû être violent, car sur le banc, des tâches rouges sont dispersés comme si le sang y avait été lancé.
Toutefois, les rues sont maintenant réellement désertes, les seuls bruits venant aux oreilles de Marcus étant les interrupteurs allumés derrière des volets qui n’allaient plus rester clos longtemps maintenant que cinq heure du matin était passée.

Mais cette durée ne représentait plus rien dans cette cave… Les premiers mouvements de paniques réduits à de simples gestes furent remplacé par la voix mal contrôlée du vieux Dunarant, clamant à ceux qui voulaient encore l’entendre :
«_ Je n’attendrai plus ! Je pars sur l’heure pour l’aéroport de Nantes, là où mon avion décollera. Ma fille vient avec moi, et pour ceux qui le veulent, j’ai laissé dans cette armoire un peu d’argent pour tous. Maintenant adieux !
_ Mais, que fais t-on des paroles du monsieur, questionna une fragile petite voix, il a demandé … »
Mais la personne ayant prononcé ces mots ne les finit pas, bousculée par les autres qui couraient pour sortir ou se rendre à l’étagère. Au total, sur les douze encore en vie, comptant Marcus, Cellendhyl et Sélénia, sept allaient partir empochant leurs 200 $ par personnes avec le vieil homme qui immigrait pour toujours, et les deux autres, la femme noire aux longues tresses et l’homme du Nord avec son bonnet avaient décidés de rentrer dans leurs pays.
Cellendhyl lui n’avait pas bougé, et la fragile Sélénia se massait un pied sur lequel on avait marché par inadvertance, mais le regard toujours fixé sur l’objet encore déposé sur la table, quelques minces filets sanguinolents courant de l’étoffe au bord de la table, maintenant presque complètement à découvert ; une petite croix chrétienne en plaqué or, d’une hauteur de vingt bon centimètres, dépourvue de garnitures à première vue. Non, apparemment, personne de ceux là n’allaient s’en soucier …

Au dehors, alors que la nuit continue de se refléter sur les nuages annonciateurs de pluies, les traces poursuivies par le photographe l’amène à quelques dizaines de mètres de la petite cave, à côté d’un banc pour bus. Là, un flaque de sang plus importante à formée une tache sur le parvis et a été drainée par le caniveau. Toutefois, l’impact à dû être violent, car sur le banc, des tâches rouges sont dispersés comme si le sang y avait été lancé.
Toutefois, les rues sont maintenant réellement désertes, les seuls bruits venant aux oreilles de Marcus étant les interrupteurs allumés derrière des volets qui n’allaient plus rester clos longtemps maintenant que cinq heure du matin était passée.

Mais cette durée ne représentait plus rien dans cette cave… Les premiers mouvements de paniques réduits à de simples gestes furent remplacé par la voix mal contrôlée du vieux Dunarant, clamant à ceux qui voulaient encore l’entendre :
«_ Je n’attendrai plus ! Je pars sur l’heure pour l’aéroport de Nantes, là où mon avion décollera. Ma fille vient avec moi, et pour ceux qui le veulent, j’ai laissé dans cette armoire un peu d’argent pour tous. Maintenant adieux !
_ Mais, que fais t-on des paroles du monsieur, questionna une fragile petite voix, il a demandé … »
Mais la personne ayant prononcé ces mots ne les finit pas, bousculée par les autres qui couraient pour sortir ou se rendre à l’étagère. Au total, sur les douze encore en vie, comptant Marcus, Cellendhyl et Sélénia, sept allaient partir empochant leurs 200 $ par personnes avec le vieil homme qui immigrait pour toujours, et les deux autres, la femme noire aux longues tresses et l’homme du Nord avec son bonnet avaient décidés de rentrer dans leurs pays. C
ellendhyl lui n’avait pas bougé, et la fragile Sélénia se massait un pied sur lequel on avait marché par inadvertance, mais le regard toujours fixé sur l’objet encore déposé sur la table, quelques minces filets sanguinolents courant de l’étoffe au bord de la table, maintenant presque complètement à découvert ; une petite croix chrétienne en plaqué or, d’une hauteur de vingt bon centimètres, dépourvue de garnitures à première vue. Non, apparemment, personne de ceux là n’allaient s’en soucier …

Ayant suivit en vain les traces de sang,je m'en retourne a la cave...Il ne faut pas se faire remarqué, le jour va bientot se lever....
Arrivant vers le reste de porte, je vois plusieurs des gens de l'assemblée partir, certains ensemble d'autre seuls...
Je descend en vitesse les marches de l'escalier...
La scene est suffocante de dégout...Le malheureux ,affalé sur une chaise,les yeux fermés ,livides....Mort!
Les dernieres personnes a part mes deux comperes,partant, laissant la le corps...Des laches!
Je m'approche du corps et m'aperçoit qu'il y a un paquet sur la table....Au traces de sang,il devait apartenir au malheureux.
Je jette un regard interogateur a Selenia,puis a Cellendhyll!Ils semblent tout aussi abasourdi que moi...
Un elan de curiosité me prend...je saisi le paquet a moitié ouvert,enleve le chiffon cramoisi par endroits...
Une croix ...Je l'examine longuement,cherchant un nom,une inscription ou je ne sais quoi d'autre...

Il ne reste bientot plus personne dans la cave, j'ai l'impression d'entendre un broua grandissant au fur et a mesure que la piece se vide. Décidement, il y a vraiment quelque chose qui cloche ici.
Je regarde ses Hommes partir, avec se présentiment et cette odeur de chair morte qui me vient de tout le corps, j'entend le son de l'inéductabilité, ses gens, si présser de partir, son déja en route vers le royaume des morts.

Je regarde mon compagnon, qui tien cette croix dans ça main, essayant de trouvé quelque indice suspect. Prophétie, croix....Religion... tout cela s'embrouille dans ma tête, je preférer laisser les autre réflechire, ça sent vraiment trop movais ic, j'ai un movais présentiment. Les yeux et l'exprit concentré je ne lache pas les escaliers des yeux.

Si ILS viennent, se sera par là......

Presque tout le monde parti, il n'y a presque plus de bruit dans la pièce, et seuls résonnent les bruits de pas de mes deux compagnons de route ainsi que celui de sang tombant goutte à goutte sur le plancher...

Tirée de ma fascination de l'objet, et de l'étrange sentiment de protection que me procuraient les autres étrangers, je retrouve ma terreur initiale, je ne sais pas où aller, ni quoi faire.... Moi qui vit depuis 2 ans maintenant dans la rue, je n'ai nulle part où aller.

Terrorisée par les événements et par mon avenir, je n'arrive plus à retenir mes larmes, je commence à sangloter puis pleurer de désespoir, je me sens seule, j'ai peur....

Maintenant que tous eurent quittés la cave, l’ampoule au filament surchauffé n’éclairait plus que trois personnes, une jeune fille à l’air terrifiée qui ne semblait plus pouvoir agir par elle même, un grand homme à la chevelure de feu qui fixait l’entrée de la pièce avec attention, une hargne combattive émanant de son être et enfin un homme de taille plus modeste à la tignasse semblable aux blés, qui tenait une petite croix dorée dont les tissus qui l’entouraient pendait autour des branches.

Toutefois, conscient d’être seuls, et que l’aube allait bientôt se lever, il leurs fallait choisir ce qu’ils devaient faire. Fuir ? On ne peut jamais réellement semer les Marcheurs. Combattre ? Folie furieuse. Alors, que devaient-ils faire maintenant ?

"Que f'sons nous maint'nant?On est v'nu ici pour voir des laches fuirent!"
"J'pense qu"il faut d'ja qu'on sorte d'ici,trouvons un refuge temporaire!" ...je regarde la croix...."Et pourquoi pas l'eglise d'la ville?Au moins on change d'endroit et on pourra pt'être savoir si c'te croix signifie queq'chose!"
"Qu'en dites vous?"
Je boue d'impatience,il ne faut pas trainer ici,il n'y a qu'une seule issue!

"On n'a qu'a attendre et les reduire en charpie des qu'ils franchisse le pas de cette porte, je commence a m'enuiyé ici. Mais on a aucune idée du nombres qu'ils sont donc je retire se que j'ai dit. Je suis d'accort pour se tiré d'ici, t'façon on vas pas passer notre vie dans cette cave, il n'y a même pas de vin a boire."

L'air songeur je fait les cent pas dans la piece sans quiter les escalier du regard.

" Bon ça pue trop ici, et les idiot on du sortir d'ici en alertant la moitier du pays, que de faibles, tan mieu , c'est toujours les faible qui se font bouffer en premier. Moi je sort d'ici, si vous etes capable d'avancé sans joué des castagnette et sans chialer pour pouvez me suivre".

Concentré et m'attendant au pire a chaque boufer d'air j'avance lentement vers les escalier.

Je ne veux plus rester un instant de plus ici, je veux sortir, j'ai peur! je ne veux plus voir ce cadavre qui me regarde de ses yeux vides! je ne veux plus
sentir l'odeur de la mort planer dans ce sous-sol!

Au delà de mes sanglots, j'entends Mr Mirvin proposer l'idée d'aller à l'église.
Oui! Aller partout! Partout mais pas ici! loin! loin de ce lieu de mort! Je sais qu'ils n'ont pas besoin d'une peureuse comme moi, mais je ne veux plus rester seule! j'ai peur! je veux rester avec eux!

Quand Mr Cellendhyll dit qu'il ne veut pas de pleurnicheuse dans son groupe, ravalant mes larmes, je lance d'une petite voix:

-Dé.....Désolée

Il me regarde, me juge, je sens son regard peser lourd sur mes épaules, comme si ma destinée allait se jouer sur ce qu'il allait me dire maintenant.
Mais il ne dit rien, se retourne, et avance vers les escaliers, suvit de près par Mr Mirvin...

L'odeur de mort devient insoutenable, je ne peux plus respirer, je suffoque! vite! de l'air! je cours vers la sortie! bousculant Mr Cellendhyll au passage

Mr Cellendhyll me crie de rage:

-ARRÊTE!!!

Mais je ne l'entends pas, plus que 3 marches, 2, 1, OUI! Libre! Je prends une grande bouffée d'air frais! c'est si bon!

Puis je suis rejoins par Mr Cellendhyll en colère qui me donne une baffe retentissante et me fais tituber sous le choc.

-MAIS TU VEUX TOUS NOUS FAIRE TUER OU QUOI? SALOPE!
-Dé....Désolée....
Mr Cellendhyl imite une voix fluette: "Oh! désolée!"
TU FERAIS MIEUX DE REFLECHIR AU LIEU D'ÊTRE DESOLEE

ça y est, je recommence à pleurer, je ne suis vraiment bonne à rien.
Je ravale une deuxième fois mes larmes et décide de suivre de loin Mr Cellendhyll qui est parti devant, le pas rapide, fou de rage. Nous nous dirigeons maintenant vers ce grand bâtiment imposant qu'est l'église...

Et alors que l'aurore dardait ses premiers rayons, sous l’impulsion de la jeune fille, les trois se retrouvèrent dehors, arpentant les trottoirs de la petite ville française, le grand Cellendhyl quelques bonnes dizaines d’enjambées devant, fulminant, suivit par Sélénia, bouleversée et Marcus, pas dans un meilleur état d’esprit. Leurs pas les conduisaient vers le haut clocher qui dépassait des toits de tuiles rouges.

L’église, bâtiment rectangulaire aux vagues formes d’une croix, était haute, son clocher étant le point culminant de Cintry, sans doute bâti vers la mi 18ème siècle, aux façades décorées de statues représentant des Saints et la Vierge. Les hautes portes en bois, sous une arche de pierre, laissaient entrer des pèlerins et autres prieurs dans une vaste salle éclairée à la bougie et aux chandeliers électriques. Le haut plafond, timidement peint, se trouvait soutenue par des jeux de piliers entre lesquels se jouxtaient des bancs, deux prieurs faisant office à cette heure matinale.
Le régent de cette paroisse, le Père André, les accueillit avec chaleur, son sourire reflétant son amour du peuple et des croyants. Ses rares cheveux blancs témoignaient de son âge avancé mais ses yeux marron semblaient encore pétillants de santé.
Il offrit l’hospitalité aux trois voyageurs sans poser de questions et leur indiqua une petite pièce derrière le presbytère. Il était à leur disposition pour toute demande, mais leur fit aussi comprendre que cette église n’était pas un gîte et qu’ils leur fallait trouver une autre place où passer la nuit suivante.

Finalement, tous se retrouvèrent dans une pièce à peine plus grande que la cave, mais garnie de deux lits, d’un tabouret faisant face à un broc et à du nécessaire pour se laver. Une commode finissait de garnir la pièce, adossée au mur sous une grande fenêtre qui laissait passer la grise lumière du jour.

Doucement, sans faire de bruits, la pluie se mit à ruisseler sur les carreaux…

Je me rince la figure,l'eau ruissellant tel la pluie sur le toit du saint édifice...
Voyant Selenia en larmes et encore désemparé par le comportement de Cellendhyl,je tente de la consolée....
En vain...
Je m'assois sur le bord d'un des lits et sens quelque chose de solide en dessous de moi...La croix...
Le meme sentiment de curiosité me reprend,j'examine de nouveau attentivement l'objet...
"J'vais faire un tour dans l'église!"dis-je en sortant la croix dans la main...
Arrivé dans la nef ,je cherche du regard le père André...Je le vois en train de préparé l'office..
Je m'avance près de lui:"s'cuser moi mon pere...j'aurais un renseign'ment a vous d'mandez...Est c'que c'te croix vous parait bizarre?..."