Vos meilleurs anecdotes !

Vous qui jouez aux Jeux de Rôles, vous devez savoir ce que c'est: une partie un peu longue, pas assez de chips, un MJ aux bord de la crise de nerf... haaaaaa, que de souvenirs!

Et c'est toujours à ce moment là qu'arrive le pire, une brouille, un fondu e câbles et du grand n'importe quoi...

La plus part du temps, on en rigole, donc n'hésitez pas à poster vos bons moments.


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Par exemple, il y a de cela quelques temps, nous avons fait une partie sur D&d 3.5, dans les Mondes de Chrno, avec 4 joueurs et 2 MJs. Alors que nous avipons joué durant 7 heures déjà (il est deux heures du mat'), arrive un moment où les Pjs doivent se battre contre 12 Doppleganger (créture pouvant modifier son apparence, entre autres).

Et alors que c'est le 2ème MJ qui conte (assez mal d'ailleur, d'une voix monocorde), moi qui regarde (un peu fatigué) commence à me demander pourquoi ils s'étaient déguisés en gardes pour surprendre les PJs au lieu d'un truc plus fun.

Alors Torkk (notre Tam du forum) me dit: "y'a une corbeille de fruit?"
"Euh ... oui..."
"Ok! Attention les gars, il peut y en avoir d'autres déguisés en kiwi!!!!"
Pétage de boulon, le combat s'est fini en salade de fruit, avec des PNJ fruits et du sang vert sucré partout...

Voila l'une des aventures les plus connes qui nous soit arrivée. Tellement qu'il fallait l'immortaliser en nouvelle : CADEAU :

Les fabuleuses aventures de la compagnie sans nom
(Parce qu’on a pas eu le temps d’en trouver un mais il aurait été super sinon…)

Où

Les aventuriers de la fuite éperdue



I) Où l’on se demande où l’on est, et subséquemment ce que l’on y fout.

Entre la chute de l'Empire d'Or et l'avènement des Pères de Mrryn, alors que les horreurs sans nom du Cycle de Sang n'étaient déjà plus que légendes terrifiantes et que les Dieux Aînés n'avaient pas encore commencé à comploter pour leur retour, le monde connut une ère troublée appelée Âge Bornérien.
C'était un temps de sorciers et de démons, de puissantes forteresses et de hordes innombrables, de fer et de feu, un temps où, par la ruse, l'adresse ou la force, un homme pouvait se dresser contre le destin et triompher des obstacles mis sur sa route par les dieux ombrageux, un temps où encore se dressaient les ruines cyclopéennes des cités perdues de Xhan, pleines des cris des âmes suppliciées en ces lieux vingt siècles plus tôt, de sombres et mystérieuses forêts recouvraient alors la Terre et donc le papier ne coûtait pas cher, ce qui explique qu'on y aimait tant les interminables introductions.
Juché au dessus de la chute des Jonquilles, telle une perle dans son écrin de nacre, la cité impériale de Grund élançait ses hautes tours à l’assaut des cieux. Véritables merveilles d’architecture, ces tours de marbres hautes de plusieurs centaines de mètres avaient été érigées par magie et tenaient en place grâce à elle. Les habitants de Grund étaient fiers de leurs tours de marbre qui impressionnaient tant les visiteurs, par leur formes élancées et gracieuses ainsi que par l’incroyable sensation que les tours, au fur et à mesures qu’elles s’élevaient, devenaient de plus en plus blanches et luisantes. Ce qui, entre nous, était tout à fait exact mais ce mystérieux phénomène n’avait ni cause magique immédiate ni n’était due à un talent du constructeur mais était juste un effet secondaire de la présence de milliers de pigeons qui y avaient élu domicile…
C’est au sommet de la plus haute des tours de Grund que commence notre aventure. Pourquoi ici ? Bein parce qu’il faut bien la commencer quelque part alors autant que cela soit joli non ? La douce lumière du jour irradiait par la fenêtre de cristal totalement translucide, merveille d’artisanat et cause de décès de centaines de pigeons innocents. La pièce était somptueusement décorée. De lourdes tentures couvraient les murs de marbre nu, un bon feu ronflait dans la cheminée qui occupait à elle seule tout un pan de mur, chauffant efficacement les appartements.
Assis dans un moelleux fauteuil de cuir rouge qui avait l’air incroyablement confortable jusqu’à ce qu’on n’y prenne place, un nain vêtu à la mode elfique, la barbe bien taillée et bien peignée ornementée d’un petit nœud rose, observait le mobilier d’un œil expert :
« Chandelier en or, toile de maître, argenterie… Hum au moins deux mille pièces d’or. Sûr, un voleur audacieux sachant son affaire se ferait des couilles en or (vingt quatre carats) ici. » Il se promit de revenir vite fait mettre à sac cet appartement. Enfin si l’autre lui lâchait les bottes.
« L’autre » était un guerrier taciturne, sans âge, les cheveux bruns et court, les yeux clairs et le regard éteint qui, engoncé dans son harnois plein, attendait dans un fauteuil tout semblable. Un compagnon de choix qui avait été une aide précieuse et sûre dans maintes aventures.
Soudain, la porte de l’appartement s’ouvrit sur un personnage voûté, vêtu d’une robe écarlate. Le regard pétillant, ses longs cheveux d’argent et sa barbe blanche accrochée à sa ceinture noire le faisait passer pour un vénérable sorcier. Ça tombait bien puisque s’en était un ! (Certains esprits forts me feront remarquer qu’on aurait aussi pu le prendre pour le père noël ayant fait un régime. Certes et mes couilles ?)
« Messieurs fit le personnage en s’asseyant à son tour. Veuillez m’excuser pour ce léger contretemps, une affaire urgente, vous comprenez sûrement. Tenez, servez vous » Reprit il en désignant d’un geste désinvolte une carafe de vin en cristal et trois verres qui venaient d’apparaître par magie sur la table basse.
« Bien continua le vieillard. Je vous ai fait venir car vous êtes les plus grands aventuriers de la région. Votre dernière expédition est restée dans les mémoires…
-Venez en aux faits l’interrompit le nain, conscient qu’évoquer l’incendie d’une ville entière était mal venu. Pourquoi le Magiocrate de Grund a besoin de deux pauvres mercenaires délabrés comme nous alors qu’il a une armée à disposition.
-Plusieurs raisons :
* Primo : En tant qu’aventuriers qualifiés vous êtes expert en maniement des armes et des véhicules nécessaires à cette mission.
* Secundo : Sachez qu'un soldat régulier est toujours encombré d'une femme, d'une mère, d'une famille et de tout un village qui, lorsque l'homme se fait occire, se font une joie de répandre parmi la populace l'idée que la défaite de nos armées est proche. Il faut alors pour les calmer les couvrir d'or ou les faire fouetter. Inversement un mercenaire, surtout s'il est étranger, ne coûte rien lorsqu'il meurt. Son cadavre pourrit sur place et c'est tout. Ça fait partie de son travail.
* Tertio : En tant que membres de l’auguste compagnie des pilleurs de donjons, vous êtes les plus aptes des mercenaires à pouvoir mener à bien cette mission.
* Finalo : De tous les membres de cette compagnie, vous êtes les seuls encore dans les parages.
Voilà, vous savez tout. Au fait, pardonnez moi cette indiscrétion mais où est le reste de la fine équipe ? Ce vieux Wahg-Ork Brisetibia ?
-Aux dernières nouvelles, il avait levé une armée dans le nord, histoire d'emmerder les nobliaux locaux. Lui expliqua le nain. Mais bon, il se faisait vieux, ça m'étonnerait qu'il ait fait grand chose de remarquable.
-Et Nilbor, notre gentil archer, vous l'avez revu ? Demanda le thaumaturge avide de prendre des nouvelles de son ex-compagnie.
-Non, pas depuis qu'un certain sorcier lui a planté sa dague derrière la nuque au Bois-Portefaix. Comment il s'appelait déjà...
-Ouh, oui, j'avais complètement oublié cette histoire. Ah ah, on se marrait bien quand même.
-Marrait ?
-Et l'ami Belam, notre bon prêtre, où en est-il de son évangélisation ?
-Hélas, j'ai appris qu'il nous avait quitté lui aussi.
-C'est terrible, comment est ce arrivé ?
-Disons qu'il est mort comme il a vécu.
-Dans un mouton ?
-Ouais. Berger. Fourche. Avec le pantalon sur les genoux, il n'avait aucune chance.
-Dur.
-C'était un saint homme.
-Le seul prêtre de ma connaissance qui n’a jamais eu de goût pour les petits garçons.
-Ou alors rondouillards et frisés.
-Ouais. Paix à son âme.
Un silence s'installa entre les deux aventuriers et le mage.
-Ça nous rajeunit pas toutes ces conneries... lâcha finalement le sorcier
-Bon c’est pas tout ça mais depuis que t’es devenu Magiocrate je trouve que t’as chopé la grosse tête, c’est quoi ta quête ? »
Le sorcier prit un air grave, se leva et alla se planter devant la cheminée, le regard fixé sur les flammes.
« Voilà, depuis peu, un mage renégat s’active sur une petite île au large de port de Sardar. Ce félon tire son immense pouvoir d’une source magique et sème la terreur dans les environs. Votre mission, si vous l’acceptez, est de déposer cette pierre dans la source. »
Le mage tira de sa robe une petite pierre verte d’aspect malsain qui semblait pulser comme un cœur humain que le nain se dépêcha d’empocher.
« C’est dangereux ta mission, ou spécialement dangereux ?
-Plutôt oui, ce mage a déjà coulé une dizaine de navires.
-…
-Exact. C’est pourquoi vous devez agir vite. L’île abrite un fort et une garnison. Nous avons corrompu un ravitailleur, c’est lui qui vous amènera sur l’île. Des questions ?
-Oui, tu comptes nous payer comment ?
-J’avais cru que notre longue amitié… enfin bref. C’est cinquante pièces d’or plus vingt par ennemi abattu payable en trois fois sans agios. Frais d’obsèques à notre charge. Engagez qui vous voudrez. Bonne chance ! »

Le port de Sardar était un petit port militaire sale et gris. Peu de commerçants poussaient jusqu’à ses masures ternes et les embruns sombres des rues désertes. Pourtant deux personnes marchaient dans les noires ruelles de la ville endormie.
« Tiens, c’est joli ici. C’est bien la quatrième fois qu’on passe non ? Fit l’humain, un grand guerrier engoncé dans son harnois plein.
-Nan, c’est juste que ça ressemble c’est tout répliqua son compagnon, un nain vêtu à l’elfique, un arc long lui dépassant du dos, un nœud rose attaché à sa barbe. De toute façon, t’y vois rien la nuit ! Comment tu pourrais reconnaître quelque chose Jydar ?
-Allé avoue Haragrim on est perdu.
-Impossible, un nain ne se perd jamais !
-Même avec Shagun ?
-Shagun ne compte pas, ce n’était pas un nain et puis j’étais bourré ! Tiens c’est là : le « Singe triboule ». C’est dans cette taverne qu’on trouvera les meilleurs compagnons d’armes !
-Et pourquoi je te prie ?
-Parce que c’est là qu’on trouve la meilleure bière. Tu viens ? »

Il est bien connu, même de nos héros, que si l'on cherche un employé pour une mission périlleuse, le meilleur moyen pour le trouver consiste à se rendre dans une auberge, de préférence un bouge sordide, et d'y énoncer le but et les dangers de l'entreprise, surtout les dangers d'ailleurs, tout en tapant plusieurs fois à la bourse bien remplie que l'on doit porter au côté. Ainsi firent nos deux larrons.
Il fallait, pour entrer au « Singe triboule », descendre un escalier étroit et raide pour se retrouver dans ce qui semblait être un local à ordures. Puis on poussait une porte sans grâce ni ornement particulier pour déboucher dans la salle. Le plafond était fort bas, ses poutres hors d’âge rappelant les soutes d’un navire, dont elles provenaient probablement. La pauvre lumière de l’endroit, qui émanait essentiellement de luminaires improvisés à partir de flotteurs de filets de pêche en verre sale, n’arrivait pas à percer l’épaisse fumée qui tenait lieu d’atmosphère. Le mobilier donnait un surprenant aperçu de ce qu’un habile artisan pouvait faire avec des barriques, des tonnelets, quelques planches de bois flotté et des mètres de vieux filins réformés. De petits boxes privatifs étaient symbolisés par d’anciens voilàges, si imprégnés de sel que même ici ils n’arrivaient pas à moisir, pendant du plafond et faisant office de cloisons. Mais l’ensemble était agencé de façon à ce que de toute la salle on puisse par temps clair admirer une petite scène, construite à l’aide des matériaux ci-dessus énumérés sur laquelle un barde donnait une représentation appréciée des clients qui donnaient une profondeur toute nouvelle à l’adjectif “ patibulaire ”.
Nos deux compagnons allèrent trouver l’aubergiste, un homme rougeau qui astiquait mécaniquement un verre.
« Holà l’ami fit Haragrim en se hissant sur un tabouret, pourrais tu m’indiquer d’hardis et courageux hommes prêts à se risquer dans une noble quête ?
- Dégage nabot, c’est pas l’agence de tourisme ici.
- Une petite précision, mon nom est Haragrim.
- Ha-Haragrim balbutia le patron qui venait de passer du rouge au vert plus vite qu’un feu de signalisation. Pas LE Haragrim qui a mis à sac l’auberge du « Chat crevé » parce qu’il avait trouvé une mouche dans sa chopine ?
- Lui-même fit le nain avec un sourire carnassier.
-C’est ma tournée Messires s’exclama le barman en posant deux chopes sur le bar. »

Le duo alla s’asseoir dans un des boxes privés avec leurs boissons. Un rapide coup d’œil sur la salle leur apprit que beaucoup des clients de l’auberge avaient l’air louche et pas très honnête.
« C’est pas gagné maugréa l’humain. Comment choisir les meilleurs parmi tous ces superbes candidats ?
-Faut repérer ceux qui ont déjà vendu leurs mères et si y en a qu’ont vendu le reste de la famille on les prend direct.
- Ça va être long soupira le guerrier.
-Pas sûr…
- Ainsi sans renoncer
Haragrim le grincheux
Et Jydar le peu vertueux
En un bouge se faisaient chier »
Le duo se retourna vers l’inconnu qui venait de prendre la parole. C’était le barde qui, ayant achevé son spectacle, venait de s’asseoir sans qu’on l’y invite à la table des deux compères, un grand sourire fixé aux lèvres. C’était le genre de sourire dont se parent ceux qui, le regard fixé sur votre oreille gauche, vous affirment avec insistance que des agents secrets de la galaxie voisine les espionnent.
« Qui t’es toi ? Demanda le nain.
-Je me présente, Albert Chanteclair, barde de profession. Et vous vous êtes les fameux Haragrim et Jydar de la non moins fameuse compagnie des pilleurs de donjons. Vous êtes venus ici à la demande du Magiocrate de Grund pour faire cesser les agissements d’un mage renégat qui terrorise la région.
-Comment tu sais tout ça toi ?
-Les rumeurs sont véhiculées par le vent. Les oreilles d’un barde sont entraînées à les entendre. De plus je souhaiterai me joindre à vous.
-Et pourquoi ?
-Et bien, disons qu’un mari jaloux me cherche un peu partout et que ma tête est mise à prix pour un odieux vole d’orange que je n’ai point commis. Il faudra que je fasse une chanson dessus. Tenez j’ai déjà le refrain : « Tu as volé as volé as volé as volé l’orange
Tu as volé as volé as volé as volé l’orange du marchaaaaand »
-C’est d’accord, si tu ne nous ralentis pas.
-Certes non messire. De plus, j’agrémenterai le voyage de quelques chants.
-Soit. Attend nous ici, nous devons trouver du renfort. »
L’humain et le nain se levèrent pour rechercher d’autres personnes susceptibles de se joindre à leur compagnie naissante. Avisant un guerrier à l’air morne équipé d’une armure rutilante seul à une table et qui avait l’air de s’ennuyer ferme, le nain s’en approcha. Sa longue expérience lui avait permis de tout de suite reconnaître un paladin, excellents combattants mais un peu coincés mentalement, du genre psycho-rigide à tendances maniaco-obsessionnelles. L’argent ne l’attirerait pas, il fallait ruser !
« Holà, noble guerrier, que fais tu là dans ce bouge sordide tellement indigne de ton rang ?
-Je cherche à aider les innocents en luttant contre les séides du malin afin d’intégrer officiellement mon ordre répliqua le paladin et à l’air dégoûté de sa face, on devinait immédiatement qu’une fois cette tâche accomplie, il rentrerait illico dans son monastère.
-Justement, mon ami et moi partons défaire un vil nécromant qui terrorise la région et enlève les p’tites nenfants. Désires tu te joindre à nous, car nous aurons certainement grand besoin de ton secours ?
-Par Pelar ! Je jure de ne reposer mon épée que lorsque cette abomination aura été terrassée ! Foi de Grudgebringer que je périsse si je faillis !
-Parfait, c’est donc conclut ! »
Soudain une ombre qui n’était jusque là qu’une ombre parmi d’autres s’approcha de la table. La faible lumière dévoila une gracile silhouette encapuchonnée sous une cape de voyage grise. Le capuchon d’où dépassaient des mèches de cheveux blonds comme de l’or camouflait ses traits mais on pouvait deviner un visage ovale et la lueur visible dans l’ombre, révélatrice d’infra vision, permettait de reconnaître un elfe. Chose d’autant plus aisée qu’Haragrim avait passé sa prime enfance chez les elfes.
« Excusez moi fit la silhouette d’une voix mélodieuse et, nota immédiatement le nain, féminine. Vous avez parlé de nécromant ? Je souhaiterai vous accompagner. Je m’appelle Shalinar.
-C’est d’accord s’exclama le nain en détaillant la silhouette. Hum, au moins du 85 C songea-t-il. Allez donc à notre table, celle là bas où le barde attend je vous y rejoins bientôt. »

Pendant que l’équipe se réunissait Haragrim retourna au bar. En effet toute cette parlote lui avait donné soif et il avait bien mérité une petite mousse. Il s’en revenait avec sa chopine quand quelqu’un le bouscula, lui faisant renverser sa boisson.
« Bon, alors je pense qu'on va faire les choses de manière civilisée, c'est à dire qu'en premier lieu je vais tuer l'enfant de putain qui m'a marché dessus, et puis ensuite, on pourra négocier. Qui c'était ? »
Le nain se retourna et le regretta immédiatement. Devant lui se tenait un homme immense d’au moins deux mètres de haut, vêtu de braies blanche et d’un gilet de cuir brunâtre qui parvenait bien mal à camoufler la colossale musculature de son porteur qui, curieusement allait nu pied. Haragrim leva lentement les yeux pour découvrir une tête couronnée d’une longue crinière fauve, des yeux de chats vert-jaune au regard de prédateur et une dentition à faire pâlir d’envie un Tyrannosaure (pour peu qu’un reptile puisse pâlir).
« Qu’est ce qu’il a dit le nabot ? Ricana le géant d’une voix rauque
-Rien rien balbutia Haragrim.
-Il demandait des excuses. »
Le nain se remit à respirer en reconnaissant la voix de Jydar. Un guerrier aguerri équipé de pied en cape était un atout majeur dans toute discussion. Le géant le savait aussi.
« Pardon, j’entendais une voix mais je ne voyais rien.
-Fais pas ton malin. » Répliqua le guerrier en mettant la main sur la garde de son immense épée. L’autre riposta aussitôt en tirant de son dos une de ses deux haches. Haragrim fit un pas en arrière en contemplant l’arme. La lame de la hache était aussi grande que lui et au moins aussi lourd, et le colosse semblait être capable de la manier aussi vite et facilement qu’une dague. Les clients aussi avaient senti le danger et un silence de plomb s’abattit sur l’auberge. Il fallait faire quelque chose.
« Dis moi grand guerrier risqua Haragrim. Tu m’as l’air particulièrement fort et habile. Je suis à la recherche de compagnons d’armes expérimentés et adroits pour une périlleuse mission. Voudrais tu te joindre à nous ?
-Combien ?
-Trente pièces d’or plus cinq par tête. »
Une mouche vola dans la pièce, faisant un épouvantable vacarme alors que tous attendaient la réponse du géant.
« D’accord lâcha ce dernier. Le soupir de soulagement qui suivit aurait pu passer pour un tremblement de terre.
-Un instant fit le tenancier de son bar. Ce gaillard n’ira nulle part tant qu’il ne m’aura pas payé ce qu’il me doit.
-C’est bien naturel reprit le nain. Donne, je vais payer. Arrgh ! Ce soiffard a bu de quoi faire flotter une galère ! »

II) Où l’on prend d’assaut la tour du fourbe nécromant.

Le lendemain matin (Saviez vous que ce début de phrase a été employé 19 502 456 fois dans la littérature française. C’est vrai que c’est peu original, mais quel plaisir en revanche de figurer parmi tant d’illustres écrivains.) Le lendemain matin donc, nos preux aventuriers bravaient fièrement la colère de l’océan déchaîné dans le bateau effilé du passeur, sans peur pour leurs vies, conscient que de leur réussite dépendaient la vie de milliers d’innocents. Voilà, j'espère que vous êtes contents. Ca fait bien dans ce genre d'histoire de caser une description comme celle-là de temps en temps. Ceci étant, pour être honnête, il me faut bien admettre que j'ai un peu enjolivé les choses. Pour braver les flots y a pas a dire ils les bravaient même si ce n’était que de petites vaguelettes d’une mer plutôt calme, le bateau se résumait à une barque à fond plat et l’importance de leur mission, c’était pour leur porte-monnaie, quand à la vie d’innocents ça ils en avaient rien à foutre (à par le paladin mais lui il n’aspirait qu’à retourner au monastère de papa). Enfin bref, la petite équipe faisait route vers la petite et maléfique île de la moule joyeuse où résidait le terrible mage renégat.
« Il m’inspire pas que veux tu fulmina un nain qui jetait des coups d’œil furtifs derrière son épaule.
-Tu te fais des idées Haragrim répliqua un guerrier humain emmitouflé dans sa cape de voyage
-Mon flaire ne me trompe jamais !
-Même au donjon d’Askel ?
-Ben quoi mon chemin menait à la sortie. Ce n’est pas MA faute s’il passait par une crypte fourrée au vampire !
-Non, non bien sûr.
-Bon je vais le faire parler moi, tu vas voir ! »
Avant que l’humain ait esquissé le moindre geste, le nain sauta à la gorge du passeur, un homme rougeaud et aviné, vieux loup de mer typique en somme.
« Tu vas parler oui ? Mais tu vas parler ? Quoi qu’est ce qui a ? Qu’est ce que tu fous avec ta main ? A des signes, un rébus je vois. Alors, moi, non, mon ? Non plus ma ! Ouais, ma, ma main se ferme ? Non. Ah serre c’est ça. Ma main serre beaucoup ? Trop ? C’est ça ! Ma main serre trop… Bras ? Biceps ? Muscle ? Fort ! J’y suis : ma main serre trop fort ! Oups ! »
Le nain relâcha quelque peu son étreinte pour que le matelot écarlate puisse enfin aspirer une goulée d’air.
« Vas y crache le morceau ! Qu’est ce que tu sais du mage de l’île ?
-Mais, mais rien ! J’apporte juste des vivres une fois par semaine, je n’ai jamais posé un pied sur l’île ! »
Haragrim s’éloigna du marin congestionné et retourna au près de Jydar qui lui jetait un regard réprobateur.
« Ben quoi ? Maintenant on est sûr qu’il sait rien !
-Oui mais tu ne nous a pas fait un ami.
-Bon je vais lui piquer sa thune et comme ça on sera sûr qu’il pourra pas nous trahir.
-Et pourquoi une fois détroussé n’envisagerait il pas de nous dénoncer ?
- Simple question technique. Pourra pas nous dénoncer avec un pied d’acier dans le dos. »
Le nain dégaina sa hache de guerre et s’approcha furtivement du marin qui regardait miroiter l’eau en se disant que s’il n’y avait pas des krakens plein la flotte, il y serait déjà, dans la flotte et les barjes se démerderaient tout seul. Une latte branlante craqua soudain, faisant se retourner le matelot. Ce dernier eut alors la vision d’horreur d’un nain avec un nœud rose figé pour ne pas se faire remarquer, la hache brandie dans sa direction. La décision du loup de mer fut prise en un éclair, entre les krakens et ces malades il préférait encore les krakens. Au moins eux avaient une excuse : quand ils vous tuaient, c’était pour vous manger.
Avec un petit glapissement de terreur, le marin sauta à l’eau et commença à nager. Il pulvérisa le record du sprint nage libre lorsqu’il se rendit compte que le nain le suivait. Mais ce dernier, voyant la barque s’éloignait, préféra remonter à bord. Haragrim saisit alors son arc et aurait empalé le fuyard si Jydar et l’énorme barbare ne s’étaient pas jetés sur lui, l’assommant à moitié.
Quand il revint à lui, il pesta et puis hurla quand il remarqua que la corde de son arc était cassée. Le voyage se poursuivit sans encombres aucunes hormis le barde, qui dans un excès de zèle se mit à pousser la chansonnette à quelques mètres des côtes. Une taloche bien sentie l’avait fait taire mais il s’était cogné sur la proue, et avait été mal quelques temps.

III) Où la bataille fait rage mais pas l’inspiration pour trouver des titres originaux.

Ils accostèrent sur une petite jetée, gardée par deux gardes jouant aux dés. Suivant leur plan mûrement réfléchi pendant trente secondes, le barde accosta pour attirer les gardes tandis que les guerriers jaillissaient de sous le ponton, massacrant aisément leurs adversaires en deux ou trois moulinets et autres passes d’armes. C’est alors qu’ils se rendirent compte que, dans le feu de l’action, personne n’avait songé à amarrer la barque, leur unique moyen de transport, et que celle-ci dérivait doucement à quelques brasses de là. Haragrim ôta prestement son armure et plongea pour la rattraper.
Il allait l’atteindre lorsqu’il sentit deux tentacules lui saisir les chevilles et l’entraînaient dans les profondeurs abyssales. Sur la grève, une demi douzaines de gardes sur armés chargeaient les compagnons au pas de course…
Quel suspense me dirait vous. Nos valeureux héros s’en sortiront-ils vivants ? La suite au prochain épisode… Nan j’déconne mais à votre avis, six aventuriers contre six gardes sur équipés et un nain teigneux contre un kraken géant qui c’est qui va gagner hein ?
Eh bien vous aviez raison, à six gardes contre trois guerriers, c’est un combat trop inégal pour être conté. Disons que l’imagination se débrouillera très bien avec les mots carnage, massacre, entrailles, blessures, sang, viscères (note : avoir été commis bouché dans un abattoir permet de se faire une idée assez précise sur ce que sont capable de faire un guerrier, un paladin et un barbare lycanthrope avec une épée, un espadon et une paire de haches). Dans la mer, un Kraken géant qui allait prendre son petit déjeuner se prit la mandale du siècle quand un nain passablement énervé lui colla un pain niveau huit sur l’échelle de Richter. Le nabot fut bientôt secouru par une rôdeuse elfe digne de toutes les sirènes d’alerte à Malibu excepté que ces dernières n’ont pas une épée effilée dans chaque main.
La fine équipe, regroupée sur la plage se fit de nouveau chargé par une troupe de vingt gardes alors qu’ils soignaient les blessés. Le barde se réfugia courageusement derrière un gros rocher, vite rejoint par le nain qui réclamait la corde de son arc. L’elfe prit bravement la fuite tandis que le paladin tentait de retenir les assaillants. Le courageux et très, très seul paladin se défit de trois adversaire avant de se manger un coup de fléau en pleine poire. Le barbare, faisant preuve d’héroïsme chargea le groupe, récupéra le corps inanimé du paladin et fit un saut gigantesque au dessus de ses assaillant et se vautra en plein dedans. Alors que le barbare utilisait le paladin comme bouclier humain et accessoirement comme massue, le nain tentait de récupérer l’arc du barde. Au cours de la discussion animée, Haragrim nota que le barde connaissait l’existence de la pierre du Magiocrate alors que seul lui et Jydar étaient au courrant. Concluant à une traîtrise du barde, le nain le décapita proprement et récupéra l’arc du mort.
Pendant ce temps, Shalinar effectuait d’efficaces actions d’arrière-garde, faisant cinq flèches, cinq morts. Le barbare abandonna le paladin et distança rapidement ses adversaire tandis que Jydar, champion du monde de course avec handicap cent kilos de matos taillait dans le gras d’archers découverts au détour d’un sentier lors de sa fuite héroïque.
Le paladin emmené par trois ennemis dans une petite grotte fut soigné un minimum. Lorsque Grudgebringer revint à lui il remarqua trois choses : un marin aviné ligoté comme lui sur une chaise, les trois gardes en embuscade de part et d’autres de la porte ainsi que le ravissant visage de Shalinar et la pointe de son espadon par la fenêtre. Son sang ne faisant qu’un tour, le paladin se mit sur ses pieds et, toujours ligoté à sa chaise, chargea, coupant le souffle d’un malandrin tandis que l’elfe trucidait un deuxième et que Haragrim, ayant récupéré l’espadon du paladin zigouillait le dernier. Le nain avisa une source étrange, se crama les doigts en la touchant et lança sa pierre dedans, neutralisant la source. Peu de temps après revinrent Jydar qui avait abusé de la crédulité du capitaine de l’île et le barbare sous forme humaine, du sang qui n’était pas le sien ruisselant de sa bouche. L’équipe, à l’aide du marin découvert dans la maisonnette, décida de revenir plus tard, maintenant que les défenses de l’île avaient été testées et la garnison réduite de moitié (vingt et un mort pour la discrétion c’est raté). Ils voguèrent vers Sardar, le traître abattu, l’ennemi ne pouvait plus avoir de renseignement et la prochaine fois, ils l’auraient par surprise et là rira bien qui rira le dernier.

Ha ha ha ha
Vraiment très drôle, on sent parfaitement que c'est une histoire digne des JDR, avec tout ce qu'il faut de personnage étrange et aux moeurs assez ... spéciales!

De plus la personne qui a rédigée ces lignes a beaucoup d'humour et un petit talent pour l'écriture.

Mais dit moi Arkadhim, quel personnage y jouais-tu ? Je pencherai pour le barbare lycanthrope, mais il y a aussi un nain ...


Mais en tout cas, merci de cette chronique, elle est très plaisiante.
Le temps de repasser par là et je ficherai une autre petite anecdote moi aussi

Je jouait effectivement mon barbare lycanthrope, le nain archer elfique étant joué par un ami (je ne joue que du nain pure souche^^)

"De plus la personne qui a rédigée ces lignes a beaucoup d'humour et un petit talent pour l'écriture."

Merci merci public adoré ^^. (vous aurez deviné, c'est moi l'auteur du texte)

Une autre petite anecdote me revient a l'esprit:

Alors qu'un gnome illusionniste et un rôdeur demi-elfe exploraient une tour de mage qui venait d'être pacifiée de golems de chairs (nous sommes en l'an 20 de l'Ere du Renouveau, lors du retrait des troupes de l'Ombre des Plaines Astrâles), ils ont découvert un laboratoire d'alchimie.

Ils s'avancèrent et découvrir mille potions et fioles, parchemins et alambics. Ne sachant trop que faire, le mage prit en ses mains une bouteille au liquide d'un jaune vif, quoique transparant. Avec toute laméfiance du monde, il renifla, huma, testa l'acidité et finit par laisser goutter du produit sur sa langue. Un goût sucré... et fruité... et familier... DU JUS DE POMMES !!!!

Le mage gagna 1 PV ...

Et oui j'aime les kiwi et le jus de pomme!!!
A mon tour maintenant de vous faire partde mes experiences de MJ:

le groupe est constitué de 4 personnes:-un barde du nom de gulliver(on ne devine pas du tout qui c'est(
-un barbare demi-ork du nom de Torkkel + barbare que le plus barbare des barbares
-un mage
-et un clerc

Nos amis sont mis en etat d'arrestation car ils sont soupsonné de meurtre, ils sont donc emmené a la grande ville la plus proche.
Ils sont amené devant le régent de la ville qui ne peu pas determiné le faux du vrai.Ils leur propose donc un marché:de "netoyer" le cimetierre du coin en echange de la liberté(je resume la).Le barbare qui ne perd pas le nord demande de suite une premiere compensation.Le regent leur offre donc une nuit a lauberge tenue par sa femme.Le barbare fortement interessé par la gente feminine demande si il y aurait possibilité de faire quelque chose avec madame.Le regent lui repond que du haut de ses 200kg pour 1m50 elle ne risque pas de lui plaire...
la dessus le joueur du barbare(greg pour les intimes)regarde sa feuille de personnage, et me dit de sa voix rocailleuse:moi pouvoir porter 400kg a bout de bras alors moi pas de probleme!!!
La dessus ilarité general a l'idee de voir un barbare faire des "va et viens" avec une "barrique de biere"!!!

Dans la même série, une aventure foldingue de mes débuts de rôlistes à Basic, avec un MJ ne connaissant pas du tout les règles.

(Je jouais le guerrier)



Il y a de cela quelques temps, les contrées du Nord ont été victime de l'attaque d'un dragon qui soufflait son enfer sur les récoltes et pillait les marchandises et fermes, enportant la veuve et l'orphelin.
Dans ce contexte de pagaille, les armées des villes et villages alentours ont engagés à la pelle des armées entières de chasseurs et d'aventuriers pour mettre fin au règne de douleur. C'est ainsi qu'un guerrier, un mage et un rôdeur dont l'histoire taira les noms, furent enrôlés. Les fouilles de la régions révélèrent vite, et avec l'aide d'un vieil hermitte (tiens donc), un cratère fulminant qui semblait hors de tous soupçons.

Alors le groupe intrépide attendit patiement dans un bosquet proche d'une grotte naturelle de voir la monstruosité ailée s'en aller chasser, ce que le reptile fit au bout de deux jours. Sur ce, la troupe se précipita sur les flancs escarpés du volcan, abatant des rapaces et horreures des laves avant d'atteindre un renflement donnant sur une petite caverne avec au milieu .. .. un nid!!!
Le dragon était en fait une dragonne !!!!
Et dans le cercle de bois frais et de roches chaudes, un jeune dragonnet attendait patiement (vous devinerez le boss de fin de scénario) de se faire charcuter. Mais bien filoux et retorse, la bande décida autre chose: saisissant une corde, l'habile rôdeur musela la bête d'un coup de laçot. puis le mage immobilisa les ailes et les pattes de la crétures encore sujette à la magie avec ses sorts, pendant que le guerrier apportait un reste de tonneau dont il se servit comme muselière !!
Puis le rôdeur attacha le dragonnet et le mit sur les épaules du guerrier, qui abandonna tout équipement (voyez déja les nombreuses incohérences du MJ qui à laissé faire cela, certes avec des scores s'échelonnant de 96 à 99 sur 1d100).

Alors la troupe dévala les sentiers brûlants des coteaux de roches en fusion, sous le souffle ardent de la mère qui était, comme de bien entendu, de retour, et sur des jets astronomiques, la troupe se réfugia dans la petite caverne et en boucha l'entrée avant de filer se chacher dans l'extrême extrêmité extrêmement lointaine pour souffler. Puis le rôdeur décida de dresser le dragon, ce qui prit une semaine, sans sortir de la grotte grace aux sorts de nourriture du mage.
Et lorsque toutes traces exterieure de la mère se furent estompées et que le dragonnet fut parfaitement dressé, la troupe sortit pour découvrir un paysage ravalé par des langues de feu, des montagnes soulevées et des villes fortifiées sous les cendres.

Autant vous dire que les contrées du Nord n'ont plus jamais entendues parler de la troupe qui avait été cause de cela ...

Ceci s'est passé lors de mes toutes premieres parties de JDR a DD.
J'étais evidemment le gnome illusioniste.
Nous avions donc une joyeuse troupe composée de:
-un gnome illusionniste
-une paladine d'heroneus
-un vampire repenti(et le probleme n'est pas venu de lui)

Nous avions pour mission de deloger une tribu naine d'une caverne appartenant a un dragon d'argent,incarnation d'heroneus.
Nous réussîmes a nous faire offrir "l'hospitalite" naine durant une nuit. Cette tribu ne nous semblant pas tres amicale le gnome proposa de se servir des atouts du vampire.
Ainsi ils allerent de maison en maison assassinné tout les hommes du camp!(et meme le paladin nous aida...cherchez l'erreur!!).
Les femmes et les enfants furent terrorrisé et partirent de la caverne en pleurant.
Fiers de notre accomplissement,nous laissames la paladines appelé sont dieu qui lui passa un savon memorable!!Elle perdu 2 niveaux et fut a 2 doigts d'etre déchu!!Heroneus repliquant qu'a la seule mention d'un dragon d'argent n'importe qui aurait laissé la place!
Le gnome fut recompensé en devenant Héros de ce dieu qu'il ne venerait pas mais les bonus etant substanciels il accepta!!

En gros voila comment pourrir un scenario loyal bon et en tirer quand meme tout les avantages!!hehehe!!

Torkk=>partisan du bonus facile!!

Bah, c'est une vieille histoire... Tout commença dans une taverne enfumée. Le riche bourgmestre du coin, escorté par son garde du Corp Orque Noir sur équipé cherche des aventuriers pour sa quêtes. Soudain, L'Orque bouscule un elfe. Celui ci décide alors de se venger pour ne pas laisser cet affront impuni. Il dégaine et bute le bourgmestre, selon lui responsable car il doit tenir ses "hommes".
L'orque charge, renversant un Nain qui sort sa hache à deux main. Un tabouret entre violemment en contact avec un mage qui commence à balancer des boules de feus un peu partout. Un blasphème fait lever un paladin, bien décidé à montrer aux hérétique ce que signifie le mot respect!

Résultat, une ville en flamme et une bande d'aventuriers riches (car voleurs) et enfuite^^

Voilà le début de notre compagnie^^

Voici une anecdote de ma première partie (merci gugu et tamagochi!!) qui a fait naitre un délire du donjon.

Un voleur demi-elfe(malchanceux) et un rodeur(cocu) partait secourir leurs amis réfugier dans un grange suite a un désastreux combat face à des loups lorsque ces bêtes féroces s'attaquèrent à leur charette (très bien équipée qui plus est!).
N'arrivant pas à ce défendre, le voleur n'eut d'autre choix que de se réfugier dans la charette, poursuivit par un loup.
Ce déroula ainsi un combat acharné! Le voleur, pourtant pourvu de deux dagues, n'arrivat même pas à couper un poil de la bête. Encore heureux que les coups de dents de celle-ci ressemblait plus à des gestes amicaux qu'à des attaques impitoyables!
C'est alors que soudain lui vint une idée! Voyant une fiole d'acide sur une étagère (pratique la charette!!) il entreprit de la brisé sur le crane du monstre. Mais, avec tout le tact dont il fait habituellement preuve, il renversa toute l'étagère se brulant la main, faisant fondre le sol de la charette, répendant la moitié des autres potions un peu partout, mais réussisant quand même à toucher le loup.
Ce dernier, hurlant de douleur, n'intimida pas notre voleur qui retentat de frappé la bête en vain. Il n'aurait en effet pas touché un ours garou à 50cm! Cherchant un autre stratagème pour se débarassé de cette machoire sur 4 pattes, il aperçut un saloir au fond de la charette et d'un geste précipité, il lança du sel sur les plaies de la bête causées par l'acide, en se blessant la main car il utilisa bêtement celle qu'il s'était lui-même blessé.
Le loup, éreinté de douleur, était impuissant. Et soudain un miracle s'accomplit! Le voleur d'un coup, un seul, pourfandat la tête du montre avec sa dague!!!
Pendant ce temps-là, le rodeur c'était quand même farci 2 ou 3 loups à l'aide d'un pauvre pigeon!

C'est quand même beau les miracles non?

Ahhhhh que de souvenirs mon cher Bibi!!
Je tiens a preciser que le "cocu" signifie simplement que pendant cette partie le rodeur a,dans 80% des jets de dés fait un critique!
Evidemment pour couronné le tout il s'agissait de ma premiere experience de MJ et je me suis coltiné l'ami rodeur 13h durant!!
De quoi déprimé!!
Sinon très bonne façon de mettre en valeur cette aventure mon ami dommage que tu ne sois pas assez motivé pour poster sur d'autres sujets car j'aprécie ta façon de faire!Qu'en penses-tu Guli?

Tam=>bien vu Bibi!!

Adapté de la BD "De Capes et de Crocs", la partie de JDR dans laquelle nous étions plongée nous ramenait au temps des pirates et des corsaires, du rhum et de la poudre à canon. Jouant des personnages mi-hommes mi-animaux, nous étions trois, un homme-chat, un homme-renard et un homme-lapin. (Je jouais l'homme-chat)

Armés et bien entrainés, avec nos capacités propres, nous nous étions après une longue quête (il s'agissait en faite de l'introduction au scénarii) avachis sur les tables d'une taverne vendant du grog sur le port militaire d'une petite île.
Noyant notre vie dans du bon alccol fort, débarque par la porte souillée de coups de haches une jeune femme, semblante bohème, qui avait l'air affolée. Elle se réfugie à l'étage et alors que nous décidions d'aller voir ce qui se passait, une troupe de milicien de l'ordre, avec des fusils et autres armures cuirassés font voler litterallement la porte d'un bon coup de pied, les gars cherchant une voleuse.

C'est alors que nous décidâmes, dans notre plus grande raison, de sortir nos armes et de faire feu pour que les officiers nous remarques et que nous puissions leur indiquer où se trouvait la malendrine. Pour nous remarquer, sûr que l'effet fut eficace: une rafale en réponse, des verres et pichets explosants sous l'impact des balles, deux marins tués par inadvertence. La réplique fut immédiate, le renard sautant à la gorge (avec une longue dague) d'un des tireurs, le chat jouant d'une arbalète et et de son cimeterre et le lapin, se réfugiant courageusement derrière le comptoire pour se servir de son arme.
Mais la discussion était mal engagée, et 6 contre 3, 6 niveau 4 (dirions nous) contre 3 niveau 1, bref, c'était pas la fête des braies. C'est alors que le chat eut l'idée du siècle, celle qui restera gravée dans les mémoires d'un petit port d'une île militaire pour longtemps. Luttant farouchement pour éviter de perdre son deuxième bras, il lança une bouteille de rhum contre un des gardes, ces compagnons l'imitant, l'homme-lièvre catapultant toute la réserve d'alcool fort. Alors, il sortit un surplus de poudre, emboucha une bille de fonte dans son canon et fit feu en visant l'homme le plus proche. Les vapeurs d'alcool et les étincelles du canon, plus celles provoquées par les étincelles de la balle contre le fer d'une armure eurent un succès fou. Tout s'embrasa, les miliciens en premier, l'homme-renard ensuite et l'auberge pour finir.

N'ayant juste le temps de sortir et de se laisser emporter par le flot de curieux, la troupe comportant un courageux lâche pyromane aux longues dents et oreilles, un matelot avec un pelage autrefois roux et noirci depuis peu et un homme moustachu, un bras pendant misérablement et sanglant, avec une longue queue ne se fit pas plus remarquer qu'elle le pouvait.

Mais ce n'est pas tout...
Oh non, sinon, cette aventure ne serait pas restée gravée plus de 150 ans dans leurs mémoires!
Mais la suite arrive bientôt.

Hier,moi ,Guli,bibi et 2 autres rolistes nous sommes adonnés a une bonne partie de D&D dont j'étais MJ!
Dans les 2 autres rolistes il y avait UNE novice dans le JD qui jouait une mage avec comme familier un chat!
Une des possibilités d'un mage est de transmettre un sort par l'intermediaire de son familier!
La mage eu donc l'idée,avec l'aide de Guli et Bibi bien evidemment,de donner a son chat un sort de decharge electrique,et d'envoyer son chat a laide sa fronde sur un Ogre!
Vous imaginez donc le fou rire gnerele a l'idée de voir un chat noir,les poils irissés par l'electricité volé a travers les rocher et atterir sur un ogre...
Vous avez dit saugrenu??

Tam=>oh!Un A.V.N.I!!Un Animal Volant Non Identifié!!mdr

Dans cette même partie, alors que la troupe avance à pied dans une contrée verdoyante pour se rendre aux bords d'un désert, le MJ fais une description du climat qui change et qui devient plus aride.

Toutefois, le barde (Guliver) et le prêtre (Bibi, appelé alors Silas), la pipe entre les dents, se racontaient des blagues du genre: Combien faut il d'orques pour prendre un bain ? n'écoutant rien.

Mais tout d'un coup, du haut de deux collines peu hautes filent des flèches. Le barde, athlétique et agile esquive la première flèche (en fait, elle s'écrase à ses pieds connement) mais le prêtre, un peu gauche, se la prend dans l'épaule, crachant un "Nom de D... euh, non, rien, j'ai rien dit!"

Alors Guliver prend son courage à deux mains et comme il veut éviter une nouvelle volée: Je saute derrière l'arbre ou le buisson le plus proche!
Consternation! La terre est aride et iln'y a pas un endroit ou se planquer! Alors le barde, gentiment à terre, n'a eut d'autres choix que de se relever pour finir par se prendre un joyeux coups de hache en critiques massifs (33 dégâts alors que je ne possédait que 15 PV), le faisant retomber à terre pour un bon moment.

Comme quoi, écouter le MJ, parfois, c'est utile, surtout si on est pas un grosbill...

Lors d'une partie de JD ou moi et Guliver étions MJ,cette anecdote est arrivé donnant un nouveau fou rire:

3Pjs et un centaure allié sont poursuivient par une dizaine de harpies !
Le centaure appelé simplement doyen commence a doublé les aventuriers en deroute.
La dessus le pretre du groupe agripe la criniere du centaure et le chevauche lui trouvant enfin un prenom!=>Robert!!
"hein??"(je cherche ou il veut en venir)
"Allez Robert ,Huuuuu!!"
Incrédulité de tout le monde durant 1/4 de seconde puis saisissant le jeu de mot,fou rire generale des 3Pjs et moi meme apres 8h de jeu, de bouffe, de 1 sur d20 ect...

Tam=>Robert Hue,en plus il avait une barbe d'apres la description!

La suite des aventures des trois clampins au temps des pirates!

Après avoir donc tuer gardes, clients et aubergiste, mis le feu à une enseigne importante et laissé partir une voleuse, voila qu'en une nuit, tout cela devint encore plus incencé, fait divers qui marquera le nom des trois dans les contes que l'on raconte aux enfants pirates pour leur faire peur.
La nuit était tombée, et les blessures remises, un vieil homme aveugle arriva: Mes amis, ma fille a été retenue dans le navire là bas (un doigt vénérable montrant une gallion mouillant dans la crique, au loin sous les astres), je voudrais que vous alliez me la chercher."
Ne demandant rien d'autre, en vue de leur jeunesse de rôliste, voila que nous partons en barque à l'assaut à trois du navire de bois. Hop, une escalade de la chaine de l'ancre et sur le pont, plus de dix marins nous attendent. Normal, on avait crié au premier, montant alors le fer, de faire le guet une fois arrivé. Après une héroïque fuite, voila que la porte de la réserve de poudre nous tends les bras. En faitte, elle était la seule ouverte.

Je vous laisse maintenant imaginer ce que peuvent faire 3 PJ avec deux tonnes de poudre et autre explosifs...

En bref, plus de gallion, plus de petite fille, plus de port (le bateau avait dérivé), deux d'entre nous en petits morceaux pour poissons et un cratère marin digne de la fosse des Mariannes.

Comme quoi, l'aventure, c'est pas tous les jours facile...

Lors de la partie que j'ai dernierement mentionné moi et guliver avions prevus qu'un moine, un guerrier et un roublard ,tous ou presque de lvl10 de moyenne,allaient s'amener a l'assaut d'un chateau avec eux une troupe d'environ 500 hommes.
Ce même chateau devait etre protégé par les boucheur de fosses(cf plus haut),qui n'étais que lvl6,a l'aide d'une armée composée de trolls,ogres ,gobelours et centaures.
Quelle ne fut pas notre surprise lorsque nous vimes les 3 premiers se ramené au chateau a 3 seulment!!!
Imaginez un moine insouciant foncé a travers une pluie de javelines,et faire demi-tour en catastrophe,voyant une 40aine d'ogres foncés en criant sur lui!
Il courru longtemps ce zigoto la!!(30m /round)Mais tout a une fin et a la fin on ne vit qu'un amas de chair écrasé piétiné ,repiétiné jusqu'a disparaitre.....

Tam=>ainsi disparu Garaa moine timbré, mais très bon compagnon !lol!

Lors d'une partie d'initiation, alors qu'il y avait plusieurs joueurs débutants autour de la table (un rôdeur nain, un guerrier, un mage nains aussi et un demi elfe roublard), l'aventure se déroulait dans des sous-bois enneigés, avec pour tableau une chasse aux kobolds.
Les joueurs de niveau 1, inexpérimentés finirent par découvrir une clairière avec trois feux éteinds et l'entrée d'une grotte, d'ou sortait un bruit sourd mais faible en tonalité.

Puis, l'éclaireur, monté dans un arbre, avertit ses compagnons: "Attention, les kobolds reviennent!"
Tous se mirent donc en position, faisant face aux bosquets, entre les feux éteinds par du sable, dos à la grotte.
Le mage s'enquit tout de même: "Vous êtes sur qu'on devrait pas se méfier de cette grotte et de ces bruits ?"
Auroublard: "nan, t'inquiète, ca craint rien !"

Ce fut les dernières paroles prononcées par la troupe, alors que les 12 kobolds faisaient face aux aventuriers, un orque d'élite sortant de la grotte et maniant la hache avec dextérité...

Une petite debandade pour la route...
nous etions a la recherche d'un endroit dont seul l'un d'entre nous savait quelque chose apparemment et dont il ne voulait rien dire...
Apres avoir evité soigneusement un nid d'hydre ,nous arrivames a un temple couvert de loups apparemment tranquilles...
sans crié gare, moi ,mage maitre bleme a fonction de mortier humain,lance une tres belle boule de feu qui fit roussir le poil de plus d'une bête....
Apres quelques animaux mis a bat nous nous rendons compte qu'il y a toujours autant de bete....voir meme plus...
C'est alors que notre rodeur national nous prevint grace à l'un de ses sort qu'il y avait a peu pres 200 de ces ennemis....
Ce fut donc une tres grande course qui s'engagea....il nous fallu courir ou galoper vite!!......bref aucun merite...

Tam=>chauve qui pleut!!!!

Je ne pense pas qu'il y ait grande honte à cela !
Enfin, moins que cele que je vais vous conter:


Debout, derrière le haut d'un rempart en rondins de bois taillés, le regard fixant une tâche sombre au loin, dans les contrées désertiques d'un erg brûlant, accoudé à une balliste énorme ornée de crânes et de peintures de guerres manoeuvrée par une troupe de demi-orques d'élite, je me disais que l'armée ennemie allait nous en mettre une bonne, et pas qu'avec les tranchants de leurs grosses haches de guerre.


Alors que le cor de la destruction avait résonné et que les deux armées étaient en train de débattre joyeusement sur l'utilité d'un coup de claymore entre les dents pour occir un autre luron, me vint à l'esprit une idée, alors que ma présence protectrice auprès des armes de sièges soigneusement distantes de la mêlées était obligatoire: qui allait motiver les troupes ?


A l'aide d'un compagnon assassin peu recommandable, nous fimes le tour des forges du coin et rammassèrent dans un grand baril une floppée de petits trucs en métal coupants: clous, lames brisées, verre, shurikens etc... puis nous fixâmes le barrilet au pieu de la baliste grâce à un trou dans le fond du tonneau et de la corde. Bref, si nous étions dans un âge hypotétiquement en avance, nous aurions un shootgun géant en notre possession....


Mais au moment où la corde tendu à lâchée pour projeter le mortel pieu, la vilaine s'est rompue, entrainant un basculement de l'engin et un défaut notable au système de visée (qui consistait à un : "Tu penses que ca ira comme cela?"), ce qui fit que notre arme frappa avec une précision diabolique notre arrière garde, tuant sur le coup 14 officiers demi-orques et en blessant deux fois plus...

euh di guli pour ton histoire de pirates, comment un aveugle peut montrer du doigt un bateau???

Tu remarquera donc là une autre subtilité du scénario pour le moins très drôle mais affligeant auquel j'ai participé...